Tout à commencé par le mouvement.

Celui de la danse qui m'a animée pendant plus de 12 ans. Interprète, pédagogue puis chorégraphe, la danse fut une nécessité. Le corps et la musique étant comme des passerelles poétiques qui pouvaient transporter, mais aussi transformer mes émotions.

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Puis j'ai rencontré le shiatsu. Cette discipline est devenue aussi évidente que celle de la danse. Le corps dans son ensemble complexe et mystérieux est au coeur de la discipline. Lorsque l'on pratique le shiatsu, on doit être ancré, détendu. Nos mouvements doivent être souples, fluides et harmonieux. On travaille les katas à partir du "hara" (ventre). C'est comme une chorégraphie que je vous invite à admirer si vous en avez l'occasion un jour. Et si vous recevez le shiatsu, vous pourrez ressentir cette harmonie de l'intérieur.

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Je suis formée au Zen shiatsu du style de Masunaga sensei, certifiée par la FFST depuis 2019. Formation qui signifie qualité de la pratique, car le shiatsu ne s'apprend ni en un week-end, ni en 250 heures, mais en 3 ans minimum. J'ai reçu l'enseignement exigeant de Marie Nicol, de l'école "Shiatsu Nouvelle-Calédonie". J'en ai retiré d'excellentes bases et ressources sur lesquelles m'appuyer. 

 

Depuis, ma pratique est en constante évolution grâce à mes "jusha" (ceux qui reçoivent le shiatsu): ils sont mes premiers "maîtres".

Mais aussi parce que j'entretiens ma forme physique et mentale dans ma pratique quotidienne, en cultivant une bonne hygiène de vie et ce, afin de maintenir mon niveau de QI à son optimum. 

Avec mes collègues, nous nous voyons tous les mois pour travailler, échanger. 

Je me nourris aussi de toutes les opportunités de la vie qui se présentent sur mon chemin. C'est ainsi que j'ai reçu la visite de Karine Favresse, enseignante de shiatsu et élève de maître Ohashi. En recevant son enseignement, j'ai découvert un autre style de shiatsu, plus en mouvement, qui parfois convient mieux à certaines personnes. Ce "cadeau" m'a aussi appris à trouver mon propre shiatsu et à renforcer mon "hara".

Pour offrir encore un meilleur accompagnement aux femmes enceintes, j'ai suivi la formation réservée aux praticiens confirmés de Suzanne Yates, la "papesse" du "Shiatsu-grossesse".

Puis l'eau a remplacé la terre lorsque j'ai découvert et appris la puissante discipline du Watsu. (Shiatsu aquatique).

Enfin, ce qu'offre la pratique du shiatsu dans son esprit Zen, c'est que la vie a quelque chose à nous enseigner au quotidien, dans ses ombres et ses lumières.